by Max Barry

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by The Eco-Totalitarian Cyberocracy of Ecologist Hegemony. . 36 reads.

French and original version of the Ecologist Hegemony Factbook

Edit et disclaimer :
J'ai récemment écris (fin du mois d'août 2023) une présentation beaucoup plus claire, synthétique et agréable à lire de l'idéologie cyberocrate et éco-totalitarienne (ou éco-cybertotalitarienne) que ce factbook.
Je vous conseille donc très fortement de lire cette version retravaillée et avec quelques éléments supplémentaires. Elle est en anglais et se trouve sur le wiki Polcompball Anarchy à l'adresse suivante :
Linkhttps://polcompballanarchy.miraheze.org/wiki/Eco-Totalitarian_Cyberocracy
Une fois que vous aurez lu la version du wiki je vous recommande quand même de lire sur ce factbook le paragraphe sur les Grandes étapes (juste avant le drapeau) qui ne figure pas sur le wiki.
Maintenant si vous tenez quand même à lire ce factbook je ne vous en empêcherai pas car il y a tout de même quelques éléments non mentionnés sur le wiki.
Mais je préfère vous prévenir que ce factbook est parfois assez mal écris, contient des phrases longues et répétitives, et parfois mal formulées ou argumentées.

Idéologie et Histoire de l’Hégémonie Écologiste

Nom de l’idéologie :
L’Hégémonie Écologiste est une Cyberocratie éco-totalitaire (Eco-Totalitarian Cyberocracy en anglais) une idéologie que j’ai inventé et que je vais vous décrire dans ce Factbook.
Pour résumer rapidement cette idéologie : les partisans de cette idéologie considèrent que pour assurer la survie de la vie et de l’humanité sur le très long terme il est nécessaire que l’humanité soit dirigée par une intelligence artificielle la plus parfaite possible pour assurer cette tâche. Et que pour assurer cette tâche l’IA devra absolument tout savoir et contrôler et avoir recourt à l’écologie, d’où le terme de Cyberocratie éco-totalitaire.
Bien sûr pour mieux comprendre cette idéologie et l’histoire de l’Hégémonie Écologiste je vous conseille de lire la suite du Factbook.

Rapide introduction :
Au début je voulais essayer d’imaginer à quoi pourrait ressembler une idéologie totalitaire centrée sur l’écologie (dont la devise serait : « L’écologie au-dessus de tout. ») mais j’ai développé cette idéologie tellement loin pour la rendre la plus convaincante possible que l’écologie est devenue un élément secondaire mais nécessaire de l’idéologie. Une devise plus appropriée pour décrire l’idéologie serait alors : « Seul le Parti peut sauver la vie et l’humanité de l’extinction. »

Événements précédents l’Hégémonie Écologiste / le Parti :
Tout commence dans un monde dystopique où les politiques n’ont rien fait contre le changement climatique et n’ont, du fait de leur idéologie néo-libérale, pris aucune mesure pour réglementer les entreprises plaçant leurs profits au dessus de l’environnement, ce qui a même provoqué une hausse de la croissance et des émissions de gaz à effet de serre.
Cette crise climatique extrême provoque une série de révolutions, de coups d’État voir même de transitions démocratiques durant lesquels les mouvements écologistes les plus extrêmes prennent le pouvoir partout dans le monde. À tel point que (quasiment) tous les gouvernements du monde finissent par être contrôlés par ces mouvements/partis écologistes extrémistes. Vu l’urgence de la situation climatique les mesures les plus extrêmes se doivent d’être prises et ce à l’échelle mondiale, c’est ainsi qu’en 2084 ces partis décident de s’unifier en une seule entité appelée « le Parti » et forment ainsi le premier gouvernement mondial de l’Histoire. Ainsi naît l’Hégémonie Écologiste de son nom officieux, son nom officiel étant « le Parti ». En 2084 l’Hégémonie Écologiste est alors une technocratie totalitaire qui suit à la lettre l’idéologie du Parti que nous allons décrire prochainement.

Cette technocratie totalitaire n’est que temporaire car le Parti considère que pour que l’humanité et la vie ne soient plus jamais en péril il est nécessaire que le régime politique passe d’une technocratie totalitaire (temporaire) à une cyberocratie éco-totalitaire éternelle. En effet le fait de rester un régime politique sous contrôle d’êtres humains est trop risqué pour la vie et l’humanité, car les humains sont plus lents qu’un ordinateur pour diriger, font des erreurs et sont avides de pouvoir / agissent selon leur intérêt personnel et en raison de ces trois caractéristiques la probabilité que l’humanité s’autodétruise sur le long terme si les postes à haute responsabilité ne sont pas confiés à une machine est quasiment égale à 1. De plus une cyberocratie totalitaire serait plus difficile à renverser. C’est pourquoi le Parti a entrepris le développement d’une machine / IA parfaite et à son image pour diriger l’humanité et assurer sa survie : le Part·e (se prononce « Parti »). Ce développement se faisant probablement en automatisant progressivement chaque secteur du plus simple au plus complexe, jusqu’à l’automatisation totale de l’état quand l’IA a atteint la perfection.

Plus de précisions sur le Parti et son idéologie :
Le Parti est un parti qui a pour but d’assurer la survie de l’humanité et de la vie et qui tend à tout contrôler (d’abord le monde puis à terme l’univers) pour l’éternité dans le but d’assurer cette survie.
En effet le Parti estime qu’en tant que vie « intelligente » c’est à l’humanité d’assurer la survie de la vie dans son ensemble : il s’agit de son devoir moral, de sa responsabilité.

Plus de précisions sur le Part·e :
Après des années de développement le Parti a enfin réussi à créer le Part·e, il s’agit d’une super I.A. qui suit aveuglement les valeurs du Parti et qui remplit parfaitement son rôle vu que c’est une machine en théorie sans défauts si elle est bien programmée. On distingue ainsi le Part·e et le Parti, le Part·e faisant parti du Parti mais étant l’entité l’incarnant le mieux.
Le Part·e a été mis à la tête de l’État au XXIIème siècle et a permis d’écraser les dernières poches de résistance, unifiant ainsi le monde dans sa globalité (bien que la date officielle ne reste 2084).

Les valeurs du Parti (et donc du Part·e) :
Il y a les valeurs primaires : la survie de la vie, la survie de l’humanité et la survie du Parti. Et les valeurs secondaires comme l’égalité ou le bonheur (il faudrait faire attention à bien définir le bonheur) de l’humanité (et beaucoup d’autres) qui sont bien moins importantes mais qui ont été minutieusement choisies par la technocratie totalitaire temporaire afin d’éviter que le Part·e ne fassent des choix indésirables une fois au pouvoir.
À propos de l’égalité : Les êtres vivants et les humains sont éthiquement égaux, c’est pourquoi ils peuvent être tous deux exploités par le Part·e.

Précisions sur la cyberocratie :
Il n'y a pas à s'inquiéter d'une rébellion de la part de la super IA car il ne faut pas oublier qu'il s'agit d'une machine, une machine immensément complexe, certes, mais une machine quand même et une machine qui se contente d'effectuer une tâche et qui n'a pas de volonté. Par exemple le but d'une calculatrice est de renvoyer le résultat à un calcul qu'on lui donne... et c'est tout. La seule différence fondamentale entre la calculatrice et le Part·e c'est que le Part·e vise un but différent (gouverner l'humanité pour assurer sa survie et la survie de la vie le plus longtemps possible), aussi complexe cette super IA soit-elle elle ne fera rien d'autre que d'effectuer la tâche qu'on lui a assignée.
Le véritable danger n'est pas une rébellion de la super IA mais un mauvais assignement des tâches / qu'on lui donne de mauvaises consignes. Si l'on reprend l'exemple de la calculatrice et que l'on veut calculer le sinus de 180° il faut préciser à la calculatrice de se mettre en mode "degré" et pas en mode "radian". C'est exactement pareil avec le Part·e, il faut lui préciser plein de consignes minutieusement choisies (les valeurs primaires et secondaires cf ci-dessus comme par exemple en valeur secondaire le bonheur des humains si possible) pour éviter des résultats indésirables (ex : éviter qu'elle ne mette un petit nombre d'humains dans une sorte de zoo et ne démantèle complètement le reste de la société humaine, ou ce genre de choses).
Et c'est en raison de cette nécessité de minutieusement choisir les consignes que l'on va donner à cette super IA qu'il est largement préférable qu'il y est une technocratie totalitaire mondiale et non pas plusieurs pays indépendants à travers le monde. En effet s'il y a plusieurs pays ils vont entrer en compétition pour développer une IA de la trempe du Part·e le plus vite possible, car les cyberocraties sont bien plus efficaces que les régimes politiques plus classiques (avec des humains). Donc ce désavantage pour un pays de se retrouver en compétition avec une cyberocratie sans en être une équivaut en quelque sorte à être en guerre contre un pays avec la bombe atomique sans la posséder. En raison de la révolution numérique la course à la cyberocratie paraît donc inévitable dans un futur « proche ».
Or plus on fait vite les choses plus on risque de faire une erreur (ex : nombreux essais ratés soviétiques et américains durant la conquête spatiale) et une erreur de consigne sur une super IA serait fatale et irréversible pour l'humanité. D'où la nécessité d'un gouvernement mondial qui encadre le développement de cette IA pour éviter une « course à la cyberocratie » et pour que le but du développement soit de ne faire aucune erreur et ne soit pas de développer l'IA le plus rapidement possible. Cela permettrait d'avoir plus de temps pour développer l'IA et de faire un développement plus progressif et plus contrôlé. Et il faut de plus que ce gouvernement mondial soit éco-totalitaire et cyberocrate pour éviter les dangereuses dérives comme les personnes visant leur intérêt personnel qui mettraient en péril l'humanité. (Une erreur fatale serait par exemple de donner à l’IA la possibilité d’établir ses propres règles/consignes.)
La course à la cyberocratie étant inévitable une cyberocratie éco-totalitaire mondiale serait donc la meilleure chose qui puisse arriver à l’humanité selon l’idéologie.

Impacts et mesures concrètes très probables du Parti sur la société de l’Hégémonie Écologiste :

Éducation :
Il n’y a pas de culte d’une personnalité (du type dictateur) particulière car personne n’est éternel. Il y a seulement un culte du Part·e et des valeurs du Parti qui doivent être et rester éternelles et universelles.
Tous les citoyens doivent comprendre qu’en servant le Parti / le Part·e ils servent en réalité l’humanité et la vie car c’est ce que sert le Parti.
Ils doivent comprendre que seul le Part·e est en mesure de prendre les bonnes décisions et d’avoir les bonnes idées car le Part·e connaît tout (d’où la nécessité que le Part·e contrôle absolument tout → aspect totalitaire de l’idéologie) et prend donc TOUT en compte dans son calcul, donc ses décisions ne peuvent être fausses vu qu’il a accès à tous les aspects / points de vue des problèmes. Contrairement aux citoyens qui n’ont accès qu’à une infime partie des informations / aspects et ont donc une vision incomplète du monde.
Les citoyens doivent donc un dévouement total et une confiance absolue au Part·e.

Tous les aspects de la vie des citoyens sont supervisés par le Part·e afin qu'il puisse assurer la survie de l'humanité et de la vie de la manière la plus efficace possible.

Économie :
L’économie est entièrement planifiée par le Part·e. La planification totale était très difficile voir impossible à mettre en place avant la création d’une cyberocratie car les humains sont tout simplement incapables de gérer une économie dans sa globalité et en temps réel.

Religion :
Probablement pas de religion officielle mais sans doute tolérance de la croyance en la réincarnation car avec cette croyance les attitudes égoïstes du type « Je m’en fous de l’avenir de la planète car je serai mort » n’ont pas lieu d’être.

Les grandes étapes (très probables) qui permettront au Part·e / Parti d’assurer la survie de la vie, de l’humanité et la suprématie du Parti pour l’éternité :

Étape 1 :
Le Parti se doit de régler l’urgence climatique en priorité (atteindre au moins le top 5 % voir le top 1 % dans les catégories Weather, Environmental Beauty et Eco-Friendliness) car le Parti vise le très long terme et donc il est primordial d’assurer un système stable et qui dure dans le temps : le Parti veille donc à ne pas prendre plus à la nature qu’elle ne peut régénérer, à réduire les émissions de gaz à effet de serre le plus possible, etc.
En effet les gouvernements basés sur la surexploitation et la surconsommation sont irrémédiablement destinés à s’autodétruire eux et leur environnement. C’est pourquoi il n’existe aucune alternative à un État comme celui du Parti qui vise le très long terme.
Le Parti devra de plus s’assurer un contrôle total sur la Terre pour mieux appliquer sa politique.

Étape 2 :
Une fois la stabilité climatique assurée sur Terre le Parti commencera à investir massivement dans la recherche scientifique et particulièrement dans le domaine spatial (tout en continuant à respecter l’environnement). En effet le Parti doit à tout prix s’assurer de la survie de l’humanité et de la vie en général. Il est donc de son devoir de trouver un moyen pour quitter le système solaire et répandre la vie le plus possible dans l’univers en colonisant des planètes voire même en les terraformant, bien sûr tout en respectant l’environnement local s’il y a déjà de la vie présente. Toutes les planètes atteintes par le Parti devront être contrôlées par le Parti afin d’assurer la survie de leur écosystème (qu’il soit amené par le Parti ou non). Il pourrait il y avoir une copie du Part·e sur chaque planète en cas de nécessité. Tous les astres inhabitables seront également sous contrôle officiel du Parti (pour en exploiter les ressources par exemple) même s’il n’est pas nécessaire qu’il y ait une base permanente. En cas de contact avec une autre forme de vie intelligente le Part·e s’assurera de prendre les bonnes décisions. Par exemple en cas de contact avec une civilisation semblable à celle du début du XXIème siècle le Parti prendra d’abord le contrôle politique total de la planète puis appliquera l’Étape 1 sur cette planète. En cas de contact avec une autre civilisation spatiale aussi voir plus avancée que celle de l’humanité à ce moment là, les décisions seront plus compliquées à prendre et plus dangereuses mais il n’y a aucune inquiétude à avoir vu que le Part·e sera depuis longtemps une I.A. parfaite et ne fera donc aucune erreur.
Ainsi une bonne portion de l’univers sera sous contrôle du Parti.

Étape 3 :
Avec les connaissances scientifiques actuelles nous sommes en mesure de penser que la fin de l’univers sera provoquée par son expansion continue et sans fin menant soit vers le Big Chill (c'est-à-dire un refroidissement indéfini résultant de son expansion), soit vers le Big Rip (un scénario où toutes les structures, des amas de galaxies jusqu'aux atomes, sont détruites, étirées par une expansion de plus en plus violente, jusqu'à être déchirées).
Dans ces deux situations on voit bien que rester inactif signifierait la mort de la vie, de l’humanité et du Parti. La troisième étape sera donc de trouver une solution à ce problème, que ce soit par exemple en quittant l’univers vers un autre si cela est réalisable ou en trouvant un moyen de stopper le Big Chill / le Big Rip.

Étape 4 (et suivantes?) :
Inconnue.

(Bien sûr ces étapes pourront être faites en même temps et pas forcément successivement.)
Ainsi la survie de la vie, de l’humanité et la suprématie du Parti seront assurées pour l’éternité.

Drapeau de l’idéologie cyberocrate et éco-totalitaire qui est aussi le drapeau de l’Hégémonie Écologiste :

Signification :
- L’œil représente le Parti.
- Les flèches vertes représentent l’écologie assurée par le Parti et qui permet la survie de la vie et de l’humanité dans la durée.
- Le fond noir représente le chaos et le néant / la mort extérieurs aux territoires contrôlés par le Parti.
- Le rond blanc représente la vie et l’humanité protégées du chaos et du néant / de la mort par le Parti.

Remarques supplémentaires :

- On pourrait penser que cette idéologie n’est pas écolo à cause de la quantité de ressources nécessaire pour faire fonctionner le Part·e mais ce n’est pas le cas car il n’y a qu’UNE seule (mais une très grosse) super I.A. sur Terre donc l’impact est assez minime et est largement compensé par l’efficacité de l’I.A. à remplir sa tâche. De plus le Part·e dispose de l’intelligence nécessaire pour s’auto-améliorer et donc pour réduire son impact écologique le plus possible.

- D’ailleurs si vous doutez de la capacité du Part·e à faire quelque chose n’oubliez jamais que le Part·e est (en théorie) une AI parfaite et la plus intelligente possible donc le Part·e trouvera toujours une solution au problème que vous le pensez incapable de résoudre.

- On pourrait aussi penser que l’anarcho-primitivisme serait une solution plus écolo mais dans un monde d’anarcho-primitivistes rien ne permet de garantir qu'il n'y ait pas l’émergence d’une nouvelle civilisation industrielle et polluante. De plus les anarcho-primitivistes ne voient pas assez loin dans le futur et disparaîtront de la surface de la planète d’ici à quelques millions années ou au maximum dans environ un milliard d’années à cause de l'évaporation des océans. S’en suivra alors l’extinction définitive de la vie sur Terre dans environ 4 milliards d’années à cause des températures trop élevées. On voit bien ici que l’anarcho-primitivisme n’est qu’une idéologie d’irresponsables vivant dans l’illusion que la nature fait bien les choses.

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